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Missel Romain Français de 2021 :
Deux cas d’objection de conscience, mais pour motif religieux : Marcel, jeune centurion, probablement venu à la foi alors qu’il était déjà militaire, refusa de participer aux cérémonies de l’anniversaire des empereurs Dioclétien et Maximien Hercule, parce qu’elles comportaient des actes idolâtriques. Condamné à mort pour avoir « rejeté publiquement son serment de centurion et les insignes du grade dans lequel il servait », il fut exécuté à Tanger, le 30 septembre 298.
Maximilien considérait le service des armes comme incompatible avec le service du Christ, à cause du danger d’idolâtrie qu’il comportait. Lors du conseil de révision, il refusa donc de recevoir la marque au nom de l’empereur, signe de son incorporation. Il fut condamné à périr par le glaive et exécuté à Tébessa, le 12 mars 295.
Martyrologe bénédictin de 2020 :
30 octobre. À Tanger en Maurétanie, l’an 298, la passion de saint Marcel le centurion. Le jour anniversaire de l’empereur, alors que tous sacrifiaient, il jeta devant les enseignes son ceinturon militaire, ses armes et sa vie même, en déclarant qu’il était chrétien et qu’il ne lui était plus possible d’obéir comme il convient au serment des soldats, mais à Jésus Christ seul ; aussi acheva-t-il son martyre par la décapitation.
12 mars. À Thébeste en Numidie, l’an 295, saint Maximilien, martyr. Fils du vétéran Victor, et requis lui-même par la conscription, quand le proconsul Dion lui dit : “Sois soldat et reçois le signe de l’enrôlement”, il répondit : “Je n’ai que faire de votre signe. Je porte le signe du Christ, mon Dieu. Je ne peux servir dans l’armée, car je suis chrétien.” Le proconsul le condamna pour avoir refusé le serment militaire et donna l’ordre de le mettre à mort par l’épée : il avait vingt et un ans.